Condition féminine

ICONE MASTER-02

Pour une égalité des genres

L’égalité entre les genres est l’un des enjeux primordiaux pour AC/DC. Or plusieurs indices nous indiquent que cette égalité de traitement n’est pas encore atteinte et de nombreuses discriminations touchent principalement les personnes de genre féminin.

Cette inégalité se retrouve notamment dans la répartition des genres entre le travail rémunéré et non rémunéré. Cela conduit à une insécurité de l’emploi, une mauvaise prévoyance professionnelle et un manque de reconnaissance des acquis.

Afin d’améliorer cette situation, AC/DC s’engage à soutenir :

  • L’imposition individuelle car elle supprime la pénalisation fiscale des seconds revenus qui sont ceux des femmes dans 90% des ménages. Si l’imposition devient équitable, cela permettra aux seconds revenus d’être valorisés et surtout il deviendra rentable que les deux personnes formant le ménage exercent une activité professionnelle.
  • La reconnaissance des acquis non formels et informels. En effet, un grand nombre de femmes ont arrêté leur carrière professionnelle soit pour s’occuper de leurs enfants soit pour s’investir dans l’entreprise de leur conjoint. Lorsque ces dernières souhaitent reprendre une activité professionnelle, il y a des années blanches dans leur CV. Afin que cela ne soit plus le cas, il faut donc valoriser les tâches exercées au sein de la famille, de l’entreprise familiale mais aussi dans des activités bénévoles.
  • La mise en place d’un congé parental qui est le reflet d’une politique familiale moderne. Au-delà du fait que les hommes souhaitent s’investir d’avantages dans la vie de famille dans notre société actuelle, un congé parental renforcera l’indépendance économique des femmes et favorisera leurs chances en matière de carrière et de postes à responsabilité. Cela aura aussi un impact positif sur notre économie cantonale et nationale.
  • L’augmentation de places d’accueil pour la petite enfance à un coût abordable afin d’atteindre l’égalité des chances sur le marché du travail. En effet, actuellement, au vu des coûts élevés des frais de garde (représentant 25% du revenu annuel brut des ménages), il est plus rentable qu’une des deux personnes du ménage renonce à son activité professionnelle pour s’occuper des enfants et dans la majorité des cas, ce sont les femmes qui font ce choix. 

 

Or selon plusieurs études (BAK Economics 2020), l’investissement public dans ce domaine est rentable car il augmente notamment les recettes fiscales des ménages et réduit le recours à l’aide sociale.